Petit tour ... [Libre]

Petit tour de la dominante Air.

[Libre]

Depuis que je suis arrivée ici, je n’ai rencontré personne. Pourtant j’ai l’impression de tous les connaître. Tous ces dominants que je déteste plus les uns que les autres. Je dois dire que je suis assez fière du trajet que j’ai accomplie ces derniers mois. Je n’arrive toujours pas à croire que je suis la dominante du clan de l’Air. Cet élément que j’aime tant et qui me rend maintenant si forte. Et quand je pense que ce n’est que maintenant que je le découvre et que je l’exploite. Quel gâchis! Toute cette force que j’emmagasine grâce au vent. Je lui dois toute ma vie. Grâce à lui et à mon clan, je me sens forte, déterminée et je sais que je peux arriver à faire ce que je veux.

Une bouffée d’air frais envahis ses naseaux clairs et la dominante s’arrêta un instant. Son regard protecteur arpenta les horizons lointaines, c’était sa terre. Son poitrail son gonfla lorsque ces naseaux se dilatèrent pour humer toutes les infimes odeurs que lui offrait la nature. Pin Up, car c’était le prénom qui lui avait été donné, reprit sa route comme à son habitude. Elle marchait avec élégance, le poitrail gonflé, l’encolure haute et la queue joliment relevée. Ses sabots fermes étaient impeccablement propre comme toute la surface qui recouvrait son corps. Ses poils étaient lisses et soyeux tout comme sa crinière. Elle était jolie et c’était l’avis de la plupart des personnes qu’elle croisait, mais contrairement à ce que l’on pourrait croire elle n’était pas superficielle. Elle ne s’attardai pas au physique, le plus important pour elle et pour tout être rationnel, c’est le mental. Une personne est avant tout un esprit, plus ou moins sain. Et Pin Up l’a bien compris, il ne faut pas se fier aux apparences. La jument clairvoyante progressait tranquillement, dans un rythme particulier qui était ni lent ni précipité. Ses pupilles découvrait les alentours alors qu’elle continuait d’avancer. Le vent faisait doucement valser ses crins et faisait crépiter les branches nouvelles des arbres. La jument s’arrêta à nouveau, les oreilles en avant. Elle ne bougeait plus et le vent avec elle lui amenait des odeurs nouvelles. Ses lèvres frémissaient à chaque bourrasque alors que ses oreilles délicates ne cessaient de bouger.

Approche si tu l’oses. Cela ne sert à rien de te cacher, le vent me porte tes odeurs. Sors de trou et soutiens mon regard.

Profiter... Ce n'était que ce que fesait la jument du clan de l'air à cet instant, elle profitait des brises, de leurs odeurs, de leur fraîcheur, elle était déjà venue ici mais n'avait pas vraiment pû apprécier tout ça à cause d'une rencontre un peu importune et qui la troublait, elle ne fesait plus attention aux autres et mettait sa vie en danger par insouciance, ce serait du gâchis de finir sa vie ainsi alors qu'elle n'en était pas au bout, si elle devait choisir un moment de sa vie pour mourir, elle choisirait le plus reculé pour pouvoir voir et découvrir tout ce qui permettait le bonheur.
Elle ferma ses yeux bleu marine pour ne se soucier que de l'odeur et du bruissement lèger du vent, enfin, pas trop, elle ne voulait pas être surprise par quelqu'un encore une fois, bien que certains clans soient leurs ennemis, les membres pouvaient y rentrer à leur guise, sauf si un cheval de l'Air s'interposait et chassait l'intru mais les frontière de ce pays n'étaient pas protégées et c'était dommage, malheureusement, les clans n'étaient pas encore assez peuplés pour pouvoir faire une organisation correcte, quoi qu'on en dise, l'aire des chevaux étaient encore à son aube et il n'était pas encore temps de se reposer sur ses deux oreilles, que l'on soit un petit poulain ou un grand combattant. Il fallait d'ores et déjà commencer à prendre en main le clan pour pouvoir assurer une défense qui n'aurait d'égales mais c'était un travail de dominant et la jument tatouée n'en était pas une, ce qui ne lui déplaisait pas, elle ne pourrait supporter les responsabilités d'un dominant...
En parlant d'une dominante, où était celle de l'Air? Si elle en avait entendu parler, elle ne savait pas vraiment à quoi s'en tenir, les seuls informations qu'elle tenait, était que c'était une jument, qu'elle s'appellait Pin Up et qu'elle était sage et juste, après, ce n'était pas justifié mais elle ne pensait pas que cela soit faux, si un dominant était mauvais, on le remplacerait, n'est-ce pas? Elle espèrait un jour la rencontrer et peut être lui exposer ses idées, la jument aimait son clan et voulait qu'il vive, elle voulait voir passer des générations de poulains appartenant au clan de l'Air, elle était dévouée à ce clan et ne le trahirait pour rien au monde.
Ses naseaux sentirent une autre présence, celle d'une autre jument et de son clan, par l'odeur légère comme un souffle prîntanier sur un champ de fleurs. Elle suivit cette odeur et arriva en face d'une jument blonde et blanche aux yeux bleu comme le ciel qui ne contenait pas de nuages. Un grand respect monta en elle, elle ne l'avait jamais vu mais devina l'identité de son interlocutrice. La jument à l'aura argentée s'inclina:

- Je vous salue, dominante du clan de l'Air.

L’odeur auparavant pincée devenait douce et légère au fur et à me sure que l’inconnu progressait vers elle. La jument redressait ses oreilles qu’elle avait enfouit dans sa crinière il y a de là cinq petites minutes à peine. C’était un membre de son clan et plus précisément une jument. La dominante guettait les alentours, de quel coté la nouvelle allait-elle arriver? Justement la voila, déboulant dans une allure svelte et agréable à regarder. Comme la plupart des Airs je dois-je dire. C’est simple, c’est le seul clan qui se doit d’être élégant, libre et juste. Les autres ne sont que des brutes épaisses, des malpolis. La jument dorée laissait la blanche s’avancer vers elle, ne la lâchant pas des yeux. Mais vous vous doutez bien que le regard qu’elle lui jetait n’était pas le même que celui qu’elle réservait à Alcatraz ou même à Night Pearl. C’était un simple regard clairvoyant, rien de plus doux et de plus réconfortant dans ses perles bleus. Elle laissait la jument s’incliner devant sa personne, mais par juste politesse et en gage de gratitude, la jument fermait ses yeux et baissa légèrement la tête à son tour. Si ce n’est pas sage et juste de la part d’une dominante de saluer ainsi les membres de son clan. A mon goût, rien de plus normal. Mais alors pourquoi tous ses autres dictateurs ne saluent-ils pas leurs alliés? Bande de nigauds, égoïstes et narcissiques! La jument palomino se redressa alors, croisant le regard de la blanche, elle lui sourit et acquiesça.

“Bonjour Light‘s Wind.”

Parce qu’elle connaissait le prénom de tout le monde sur Liberty Kingdom. Simplement, elle n’avait pourtant jamais vu personne, mais il lui suffisait de croiser leurs regards pour qu’elle sache qui ils étaient.

“Que me vaut le plaisir de vous croiser ici?”

De sa voix simple et chaleureuse.

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