Celui qui ne savait pas mourir... [Night Prince]

Musique d'ambiance
Do you know what's worth fighting for
When it's not worth dying for ?
Does it take you breath away
And you feel yourself suffocating ?
Green Day - 21 Guns ♫

>... Heu... Salut !

Il n’avait pas dormit de la nuit. Non pas que la pluie le dérangeait, loin de là. Mais deux loups le cherchaient depuis que le soleil s’était évanoui dans la nuit. Une bêtise ? Non, Night Prince avait passé l’âge de faire des bêtises. Il c’était juste trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment. Tête haute, oreilles couchées et ses sens en alerte, il ne les savait pas loin. Il les sentait. Regardant autour de lui, il entendit un craquement sur sa droite. Juste le temps de tourner brusquement sa fine tête pour apercevoir un loup sombre lui sauter dessus. Planter ses crocs acéré dans ses flancs, l’étalon se retient de ne pas hurler de douleur. Doucement, il sentit son sang chaud couler, venant, gouttes par gouttes, tomber sur le sol. Furieux, il fronça les sourcils et attrapa le loup entre ses dents. Serrant aussi fort qu’il pu, il l’envoya contre un tronc. Mais ce n’était pas finit. L’autre canin sauvage apparut. Celui-ci plus petit avait l’air un peut moins douer en combat. Ne voulant tuer personne, l’étalon se fit imposant et se leva d’un coup. Même si la douleur lui arrachait quelques grimaces. Apeurer ou peut-être épuisé, les loups partirent, laissant Night Prince seul, au milieu des terres. Inspirant doucement, il sentit le liquide chaud lui caresser les flancs. Sachant que sa allait mettre un peut de temps pour disparaître.

Il décida de partir, de s’éloigner pour être sûr de ne pas se refaire attaquer. Oubliant la douleur aussi vite qu’elle fut arrivée, il sentit la pluie tomber doucement sur son fin corps. Son toupet laissait les gouttes caresser son chanfrein avant de finir au sol. Il savait où il allait et vite il y arriva. Devant lui, le fleuve de lave se forma. Celui-ci bouillonnait sous la fine plus qui tombait. Une lourde chaleur y régnait, mais l’étalon n’e fut pas désorienté pour autant. Marchant vers le fleuve, il n’hésita, une foie devant, à y mettre ses sabots. Marchant lentement dans cette lave, il était enfoncer jusqu’au ventre. Sa blessure cicatrisait doucement. Elle était profonde et mettait un peut de temps pour se soigner.

Devant lui se forma une silhouette. Une douce et petite silhouette qui, comme lui, marchait dans la lave. Une jument, il en était certain. Pas coureur de jupon ni étalon au grand cœur, il hésita un instant. Devait-il partir pour rester dans le silence de la nature ou rester ? Il n’eut pas longtemps de choisir, la jument regardait vers lui et doucement le salua. Une voie encore enfantine a son gout. Après cent-dix ans de vie, Night Prince savait identifier les autres avec leur allure ou le son de leur voie. Elle, elle était jeune. Il lui répondit d’un simple signe de la tête, n’aimant pas trop parler. Grimaçant doucement, il sentit sa blessure se refermer, mais ça lu faisait toujours un mal de chien. Il tourna la tête et regarda celle-ci se refermer.

Kharol s'arrêta dans la lave. Elle sentait de là, avant même la réaction de l'étalon, des drôles d'ondes pour le moins négatives. Il semblait froid, maintenant qu'elle l'avait en face. Peut êtr un peu supérieur. Assez... Comment dire ?... Comme si il avait l'esprit de quelqu'un de plus vieux que lui... Un possesseur d'esprit ? Il restait jeune ? Comment faisait-il ? C'était pour le moins obsédant, il avait l'air si... Jeune et beau, classé, musclé, mystérieux *o* La jument s'arrêta de penser à tout ça lorsqu'elle se rendit compte qu'elle le lorgnait avec les yeux de quelqu'un qui venait de dénicher un truc vraiment, vraiment bizarre. La tête sur la côté, le regard légèrement vide, la bouche entrouverte... Elle se reprit, sursauta à moitié et s'excus immédiatement en bafouillant.
> Pardon ! Pardon, vraiment, je suis désolée, Je.. Je suis franchement.. Mais je... Désolée !

Raaaaaah, pathétique, pathétique Kharol ! Pour une première impression c'était bien raté ! Bravo ! Elle était là, plantée devant un parfait inconnu entre les bulles de lave qui leur tournaient autour en parfaites ignorantes. Kharol se surprit à leur réclamer de l'aide par la force de la pensée. Mais elle inspira l'air chaud -que l'autre devait aussi respirer, c'était bon signe, ils étaient donc dans le même clan, donc pas de bataille- et se reprit.
> Excusez moi pour le spectacle.
Son ton était plus ferme, plus sûr déjà. C'est alors qu'elle se rendit compte, en parfaite boulette en retard, qu'il était blessé. C'était bien sûr impossible à remarquer dans la lave écarlate, mais il semblait ne pas se sentir très bien, et venait de regarder nerveusement sa blessure. Kharol s'avança alors, avec précautions pour ne pas le brusquer, mais aussi avec hâte, assez inquiète. Oui, et ce fut ce dernier trait de caractère qui ressortit, l'inquiétude, et qui transpira sa réplique :
> Hoo, tout va bien ?! Vous n'avez besoin de rien ?
N'importe quoi. Elle ne se rendait pas compte que ce genre de comportement énervait parfois certaines personnes.

Sentant le regard de la jument se poser sur lui, Prince regarda celle-ci à son tour. Il avait l’impression de la connaître. Quelque chose en elle ou sur elle lui disait quelque chose, mais quoi ? Le temps qu’il réfléchisse, la jument l’épiait silencieusement. Les regards qu’elle jetait sur lui étaient plutôt… étranges ? Avait-il perdu sa plume ? Il était sûr que non, car il la sentait contre son encolure. Levant doucement la tête, l’air surpris, il attendit que la jument daigne a se manifester. Il sut qu’elle retrouvait ses esprits quand elle lui fit milles excuses –enfin quatre pour être exacte. Esquivant un vague sourire, il avait l’habitude d’être fixer ainsi. Il se savait imposer et avec des allures de plus vieux, mais son apparence faisait qu’il n’avait que six ans. Sentant les boulles de laves chaudes lui caresser le corps, il ne pouvait pas plus être relaxé qu’il ne l’était. Il savait que la jument était du feu, car elle se baignait dans la lave et seuls les chevaux du feu peuvent le faire. Elle reparla de nouveau. Prince l’écouta attentivement. Sa voie était douce, berçante. Elle sonnait comme celle de… Le nom lui échappait. Il se souvenait d’une petite jument toute rose, avec une joie de vivre débordante. Ils n’avaient jamais vraiment parlé, juste entrevue si on peut dire.

Elle avançait vers lui. Surpris, il fit un pas de recule. N’ayant pas l’habitude qu’on s’approche ainsi de lui, il devina qu’elle ne savait pas qui il était. Car oui, beaucoup de chevaux reste loin de lui, le prenant pour un démon venant tout droit de l’enfer, comme son père il y a plusieurs années. Le fait qu’elle s’avance lui fit alors flash. La chose qui lui était familière chez elle était son collier. Son pendentif en lune. Il n’eu pas le temps de penser plus longtemps qu’elle parla. Elle avait l’air de s’inquiéter pour sa blessure. L’étalon soupira et la regarda aussi. Soudain, comme par magie, enfin pour les autres, elle se referma. Night Prince grimaça. Il détourna le regard et quelques secondes plutar, sa blessure avait disparut. Soupirant, il regarda de nouveau la jument et de voie assez distant lui répondit.

Non, merci…

L'étalon semblait parfaitement calme, ou alors peut-être que la profondeur de son regard cachait bien des réflexions... Il apparut aux yeux de Kharol comme un sage précoce mais redoutablement expérimenté, et elle ne savait pas comment elle pouvait avoir cette impression là. Après tout, il avait tout à fait l'air d'un étalon normal, sinon son caractère visiblement froid... Elle devait se faire des idées. Même si il lui arrivait de penser vrai, elle pensait surtout –très souvent, en fait- faux. C’était pas une grande nouvelle. Le mâle sembla un peu surpris quand elle le fixait avec ses grands yeux de découvratrice d'OVNI en chasse, et elle faillit s’en excuser. Mais il devait en avoir jusque là, des excuses. Puis lorsqu’elle avança en parlant comme un moulin à paroles, il sembla étonné, et recula. Aussitôt, le mode « panique » de Kharol se mit en route. Elle l’avait gêné ? Elle ne sentait pas bon ? Elle avait quelque chose de trop ? Ou de pas assez ? Peut-être était-elle trop exubérante...La jeune jument secoua la tête pour sortir toutes ces idées de son crâne. Il fallait qu’elle se calme, elle allait devenir parano, si ce n’était pas déjà fait. Visiblement, et à son grand étonnement, l’étalon n’avait pas l’air d’avoir mal pris ses réactions disproportionnées. Trop gentil *o* Il fit simplement un « Non, merci... » poli qui laissa penser à Kharol qu’elle était tout de même allé un peu loin. Ou c’était certainement le style de l’étalon... Bref, en tout cas, elle croyait que ça allait se passer moins bien.

Il semblait tout de même intrigué, pendant quelques minuscules secondes par son poitrail –ou plutôt son collier, mais elle ne s’en rendit pas compte- et se demanda ce qu’elle pouvait donc bien avoir. Décidément... Kharol s’empêcha de soupirer, ce que ne fit pas l’étalon. En effet, il lâcha un petit soupir discret mais qui sembla prendre vraiment beaucoup d’ampleur. Avec ce style de gens, tout à de l’importance, même les plus petits soupirs. Ils sont impressionnants, majestueux. Voilà, c’étaient tout à fait les mots pour décrire l’étalon. Puis la jument remarqua la blessure du mâle en suivant son regard grimaçant. Et, beaucoup trop étrangement pour que cela fût simplement naturel, la blessure se referma, et bientôt ne laissa plus aucune trace. Kharol avait les yeux ronds comme des soucoupes, fixés sur l’ex-blessure. Elle n’avait jamais vu cela, c’était épatant. Décidément, cet étalon avait eu droit à son lot de regards étranges pour les 10 ans qui venaient. Mais la jument se reprit –avec beaucoup de mal- et fit comme si elle n’avait rien vu –effet très très mal réussi-.
> Mon nom est Kharol, je suis une jument du Feu ajouta-elle comme si ce n’était pas évident. Mais ce fut tout ce qu’elle troua à lui dire, pour éviter les excuses interminables et s’empêcher de s’excuser de s’être excusée. Impressionnant. Il était impressionnant.

Nombreux était les chevaux qui le fuyaient, mais nombreux était ceux dont la curiosité les dévoraient d’en apprendre plus sur lui. De savoir ce que sa pouvait bien faire de vivre des siècles et des siècles, de savoir se que sa faisait de guérir en un rien de temps, de ne pas souffrir de tristesse ou de haine, car oui, même les sentiments guérisses vite chez lui. Mais il avait vu des choses horribles, des morts horribles et des souffrances horribles. Car oui il guérissait vite, il a vécu plus longtemps que la normal, mais il souffre. Il souffre de voir ses proches qui meurt autour de lui, voila pour quoi il ne se lie plus d’amitié, de haine ou encore d’amour pour quelqu’un. Il avait tout essayé et rien n’avait changé.
Sortant de nouveau de ses pensées, il esquiva un nouveau sourire face aux regards de la jument. Il devait vraiment avoir quelque chose qui ne va pas. Puis, il comprit que c’était sa blessure qui l’intriguait. Après tout, des chevaux qui se soignent seul, sa ne cours pas les rues. Il attendit qu’elle se rende compte de son impolitesse, même si Night Prince sans fichait. Il cherchait dans sa tête à qui elle lui faisait penser. Il savait que son nom était en rapport avec sa robe ou un signe chez elle. Moon ? Non… Pink ? Pink. Oui c’était ca. Mais pourquoi pensait-elle à elle ? Il regarda la jument et vite il comprit. Le collier et le physique ressemblait beaucoup a cette petite jument rose. Elle le tira de ses pensées, se présentant comme étant une jument de feu et se nomment Kharol. Prince fit un signe de tête comme pour dire « enchanté » et laissa le silence retomber. Il savait qu’elle attendait sa présentation, mais l’étalon n’était pas du genre a se présenter ainsi. Connaître le prénom de quelqu’un n’avance à rien. Enfin, c’est se qu’il pense. Au lieu de sa, il joua la curiosité.

Où as-tu eu ce collier ? Il me dit quelque chose…

Il n’allait pas l’attaquer en lui disant que se collier n’était pas le sien, car après tout, il ne savait rien. Tête haute, il commença à en avoir marre de se baigner. Il remonta à la surface avec souplesse et élégance et une fois en dehors, il se secoua de toute sa longueur. Ses trois bracelets d’or se cognèrent entre eux, provoquant un petit bruit de cliquetis. Se tournant vers la jument encore dans la lave, il l’interrogea du regard pour qu’elle réponde a sa question.

Kharol n'en revanait toujours pas. Des gens avec autant de classe et de charisme, ça ne devrait pas exister. Ca devrait être interdit, on risquait l'accident. Il venait de parler, Kharol l'avait entendu, il venait de parler... Mais elle mit un certain temps à comprendre ce qu'il venait de lui demander, faisant un gros blanc. Elle avait écouté sa voix, et seulement sa voix. Les mots qu'elle portait n'étaient venus qu'après. Mais qu'avait donc vécu cet étalon pour être aussi imposant par l'esprit et la rabbatre dans ses lignes, elle, l'énergétique avenante ? Cependant, il lui restait assez de cerveau actif pour le suivre du regard dans sa sortie de la lave. Elle remarqua ses trois bracelets, identiques et magnifiquement dorés, qui cliquetèrent agréablement à l'oreille (elle adorait ce bruit). Mon Dieu, mon Dieu...

La jument se reprit, et se décida enfin de répondre à sa question. C'était le deuxième à lui poser cette question, et comme pour Fiction Regliss -accessoirement son père, mais elle ne le sait pas encore, chuuuuut- elle déduit que quiconque qui lui était inconnu et qui pourtant avait vu le collier avait dû croiser sa mère... Hé hé. Mais comme pour Fiction Regliss, elle répondit à la question.
> Je l'ai hérité de ma mère.
Dans sa voix transpirait l'espoir. Elle ne put s'empêcher de lui poser une question :
> L'avez-vous connue ? L'avez vous croisée ? Vous savez, ue jument pas plus grande que moi, très rose, avec des yeux blancs...
Yeux qui d'ailleurs lui avaient valu le surnom de Chimère dans son enfance. Mais Kharol s'en fichait, elle n'avait que d'yeux à ce moment pour les lèvres de l'étalon qui allaient sûrement lui apporter une réponse. Il se tenait plus haut qu'elle, sur la rive, alors qu'elle continuai de bloublouter avec les bubules sans s'en rendre compte.

[Désolée, j'ai épuisé mon inspi... --' *patapé*]

Le soleil caressait doucement son dos. Reflétant derrière lui, même si quelques nuages venaient par moment le cacher. Fouettant l’air de sa queue pour un peu l’ébouriffer, il continua à regarder la jument. Jamais il ne l’avait vu au paravent, il s’en serrait surement souvenu. Une jument avec une telle robe ne s’oublie pas. Gardant la tête haute, il l’écouta s’expliquer. Enfin, lui répondre pour être plus exacte. Hérité de sa mère. Night Prince se doutait bien. Kharol ressemblait beaucoup à sa mère, si du moins, il ne se trompait. La voie de la jument sonnait avec de l’espoir. Un espoir que l’étalon aurait put écouter longtemps, car il connaissait Pink pour l’avoir vaguement rencontré, mais il ne comptait pas dire oui. Raconter le moment où il a rencontré sa mère lui ferait penser qu’elle avait le même âge que lui et qu’elle est morte aujourd’hui. En effet, quand il l’a rencontré, il avait un physique d’un étalon de quatre ans et Pink ne devait être plus âgée en se temps.

Non, je ne l’a connais pas…

Certes, ce n’était pas gentil de lui dire ca, alors qu’il l’avait déjà croisé, mais l’étalon restait un étalon solitaire et qui ne dit rien sur son passé, même le minimum. Et puis, qui a dit qu’il était gentil ? Baissa doucement sa fine encolure, il renifla le sol dessécher avant de la relever. Ronflant, il laissa le vent faire voleter ses crins, sa plume et sa queue, lui donnant un air de fantôme revenant sur terre pour retrouver la vie. Regardant autour de lui, il inspira doucement l’air chaude, voir étouffante, et décida de marcher un peut. Se tournant vers la jument, il s’exclama de sa voie distante et froide :

Tu comptes dormir ici ?

Sans même attendre de réponse, il commença à s’éloigner, loguant le fleuve.

Kharol se cramponait aux mots de l'étalon, n'attendant que quelques paroles pour lui sauter dessus et hurler de joie. Ellele voulait, elle voulait qu'il dise "Oui", elle voulait qu'il l'aie connue... Mais lorsque la voix de l'étalon retentit à nouveau dans le silence exhalté, elle sembla tout de suite plus froide, plus sèche, plus directe. Les mots mirent du temps à venir aux reiles désespérées de Kharol, qui avait pourtant...
« Non, je ne la connais pas… »
La jument baissa la tête en fixant la Lave, frôlant de son museau le pendentif. Elle aurait pourtant juré... Mais si il disait non, c'était sûrement non... Il avait raison, et elle n'allait pas refaire le passé pour qu'il la rencontre.
> Ah bon...
Elle était tout de suite beaucoup moins entousiaste, pus calme, mais refusait de laisser transparaitre la moindre peine. malgré tous ses efforts, ça se sentait quand même. Elle avait tellement espéré... Mais non. Il ne fallait pas qu'elle s'en fasse, Elle ne l'aurait pas fait.

La jeune jument se redressa avec un petit sourire.
> Désolée...
Encore une excuse. Elle ne savait pas très bien pourquoi elle s'excusait, cette foix là, mais ça lui avait semblé indispensable. Puis la voix s'éleva de nouveau, toujours aussi gelée.
« Tu comptes dormir ici ? »
L'étalon commença à s'en aller en suivant le cours du fleuve. Kharol sursauta un peu.
> N... Non...
Elle se rua en dehors de la Lave en trébuchant, ne sachant pas vraiment pourquoi elle ne voulait pas le laisser partir. Certainement parce qu'elle pensait qu'il avait un rapport avec sa mère, malgré sa réponse. Il l'avait fait espérer. Elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre, mais le suivit tout de même. Ca allait sûrement le mettre en rogne, il allait s'enerver, il semblait du genre solitaire. Elle ne devait pas lui plaire, il devait la detester. oui, c'est ça, il la detestait, elle en était presque sûre. Kharol ne pouait s'empêcher de penser cela.

Il savait la jument déçue, mais il n’était pas un Dieu et ne pouvait rien pour elle. Night Prince avait choisit de se taire et ce n’était pas pour rien. Un jour, il s’était jurer de ne plus aimer et depuis, il n’appartient a aucune jument. Si on devait retracer le passé de l’étalon, on pourrait en pleurer. Une famille qui l’a abandonné et surement morte à cette heure là, un père-adoptif mort, un pouvoir meurtri et un amour perdu. Oui, il a aimé, une fois et ce fut la dernière. Pourquoi ? Son pouvoir l’obliger à ne pas aimer. S’il aime, il meurt. Et là, tout le monde se pose beaucoup de question. Aimer et faire une famille n’étaient pas la plus belle chose qu’on puisse faire ? Si bien sur, mais il y a des condamner.
Marcha calmement et lentement, il fut vite rejoins par Kharol. Il devrait ne pas l’aimait pour ses manières, mais pas du tout. En effet, sa présence n’était pas gênante. Night prince ce surpris a aimé sa présence. Jetant quelque coup d’œil vers elle, des regards toujours aussi neutre, mais qui au fond, était protecteur, un vague sourire se traça sur ses lèvres. Un sourire qui disparut quand une odeur l’interpela. Tournant violement la tête vers la droite, il eu juste le temps de pousser la jument pour la sauver de deux loups affamés. Les deux prédateurs commencèrent à attaquer l’étalon. Le griffant ici et le mordant là, Night Prince ne pu retenir des cris de souffrance. Se ruant dans tous les sens, attrapant méchamment un des deux canins pour l’envoyer dans la lave bouillante. Ne restait plus que le deuxième. Celui-ci, grognant et attaquant dangereusement l’étalon dont le sang coulait sur le sol, enfonça ses crocs dans la gorge de l’équidé. Couper d’air, Prince n’eut que le temps de blesser le loup avant de tomber lourdement sur le sol. Yeux fermé, il toussa violement, sa respiration c’était dangereusement accélérer et son sang coulait sur le sol. Un sourire se traça sur ses lèvres. Un sourire forcer, qui lui fit mal. Ne venait-il pas de tenir sa promesse ? Si, et il en était fier. Fermant les yeux, il laissa son corps se soigner, même si, on avait l’impression qu’il était mort, que son corps était devenu qu’un cadavre.

Visiblement, il ne la repoussait pas. Il acceptait, bien qu'elle se pose enocre des questions, qu'elle reste à ses côtés. C'était une bonne chose. mais ça n'allait pas durer longtemps, et aussi vrai soit ce sentiment, quelque soit la forme sous laquelle il se montre, Kharol en était persuadée. Brusquement, l'étalon la poussa sur le côté avec violence. La jument eut juste le temp de voir deux formes sombres se ruer sur le mâle. Elle vit du sang, beaucoup de sang. Elle vit des grimaces. De la douleur, beaucoup, beaucoup trop. Les secondes semblèrent durer une éternité. Elle ne pouvait rien faire, elle, impuissante face à la torture de l'étalon. Etalon qui avait accepté de la subir à sa place. Elle savait pas quoi faire. Elle ne pouvait rien faire, de toute façon, son pouvoir ne lui servait à rien, et elle s'était juré de ne jamais s'en servir.

Le mâle se battait avec ardeur, défendant sa vie et celle de la jument pétrifiée d'horreur. Lorsque le premier loup fut neutralisé, le second accrocha le mâle à la gorge. Kharol hurla. Très, très fort. Le sang giclait de la blessure grande ouverte. En tant normale, la vie s'échapperait par là en quelques secondes. Mais le mâle ne sembla pas vouloir mourir, ic et maintenant. Le second loup fut envoyé ailleurs. Puis le cheval s'écroula au sol, ruisselant de sang et du sueur, couvert de sa rage et de sa fierté au combat. Couvert de victoire mais de mort. De gloire mais de fatigue. Kharol n'avait pas bougé. C'était trop rapide. Elle se sentait maintenant inutile, ridicule face au flot d'hémoglobine qui venait finir sa course dans la lave bouillonante. Puis la juemnt se jeta en avant. Les blessures étaient béantes, mais magré tout, commençaient déjà à se refermer, comme tout à l'heure.
> Ne bougez pas, ne bougez pas, surtout pas, calmez vous, calmez vous !
C'était plus à elle de se calmer qu'au mâle, c'était évident. Mais, completement affollée, elle ne savait pas quoi faire. Pour elle, il mourait. Elle avait oublié sa capacité, elle ne voyait que le sang et la chair, il mourait.
> Vous n'auriez pas dû, vous ne deviez pas, vous.. Je... je fais quoi, là ? Oh la la, calmez vous !
L'ordre était plus destiné à ses propres nerfs qu'a l'étalon. les larmes envahissaient son visage, elle ne voyait presque plus le mâle, rien que du rouge flamboyant sur la robe brune du mâle.
> AU SECOUUUUUUUUUUUUUUUUURS !
Elle se mit à hurler, ne sachant pas si elle devait rester là, ou abbatre le loup encore vivant, si elle devait faire quelque chose ou se laisser mourir comme elle pensait qu'il allait faire...

Il souffrait, mais l’envie de crier, de montrer sa douleur, l’avait quitté. Ne voulant pas inquiéter plus la jument qu’elle ne l’était. Il l’entendait. Il entendait ses larmes couler, sa peur et sa tristesse dans le timbre de sa voie. Il entendait tout cela en même temps, pourtant, il n’avait pas envie de crier. Respiration vite, il sentit son corps commencer à se soigner. C’était horrible. Souffrir pour vivre. Et vivre pourquoi ? N’avait-il pas assez vécu ? Il connaissait le moyen de mourir, mais cela infligerait souffrance à d’autres chevaux et ça, il ne peut pas l’imaginer. Serrant la mâchoire aussi fort qu’il le put, il faillit saigner tellement il serrait fort. Le vent ne soufflait pas et l’air était étouffant. Il n’avait jamais vraiment remarqué cet air étouffant. C’était bizarre de savoir qu’il pouvait respirer cet air et d’autres chevaux non.
Essayant de trouver d’autre sujet sur lequel il pouvait oublier sa souffrance, il fut surpris d’entendre la jument crier, appeler de l’aide. Pourquoi s’inquiétait-elle ainsi ? Après tout, elle ne le connaissait pas et pourtant, elle voulait le sauver comme ci c’était un ami de toujours. Une par une, ses blessures se refermèrent. Son sang doucement de couler, même si les plaques qu’il y avait sur le sol resta. Sa respiration reprenait un souffle normal et Night Prince sentit vite sa force revenir. Une force de vivre, une force de marcher et de faire plein d’autre geste. Rouvrant les paupières, son regard se posa d’abord sur le ciel, puis sur la jument. Elle était paniquer, il devait la calmer. Relevant doucement l’encolure, il la regarda.

Les secours ne me seront d’aucune aide.

C’était comme ci il venait juste de trébucher sur un caillou. Comme ci le combat n’avait pas fait autant de dégât, même si le sang qu’il était marqué sur le sol et encore sur sa robe montrait qu’il venait de revivre. Se relevant avec souplesse, il s’ébroua et reprit sa marche. Pour lui, rien ne c’était passer, c’était déjà finit.

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