Solitude ; P

Solitude.
Midnight Demon & Night Prince

Comme une enfant qui admire son prince charmant, lui fixait l’horizon. Ainsi, il essayait de ne pas trop penser a se qui pouvait se passer après. Dans le futur. Avant le futur, n’y avait-il pas le présent ? Pourtant, il voulait absolument voir plus loin dans son destin. Si un jour il retrouvera son clan, si un jour il trouvera quelqu’un pour le comprendre, si un jour il allait mourir… Car oui, c’était son plus gros problème. Beaucoup aimerait avoir son don, avoir le pouvoir de vivre et ne jamais mourir. Mais savaient-ils vraiment se que s’était, être immortel ? Non. Lui le savait et il aimerait temps, qu’un jour, ça s’arrête. Qu’il puisse rejoindre tous les chevaux qu’il à vous mourir autour de lui. Depuis qu’il est arrivé au monde, Night Prince n’a encore jamais connus le parfait bonheur. Son âge fait que son expérience et ses connaissances sont immenses, mais aussi que son regard reste très distant et solitaire. Comment allait-il réagir quand il reverrait quelqu’un de son clan, ou son ancien clan, tout dépend s’il hésite encore. Cela faisait déjà quelques mois qu’il n’avait revus personne du feu et encore moins des connaissances a lui. Pendant ses longs mois, il n’avait trouvé rien d’autre à faire que de vagabonder sur des territoires plus ou moins dangereux. Son immortalité faisait qu’il était encore là et sans cicatrices. Si celle-ci l’avait laissé tomber, son corps serait tatoué de cicatrices. Son regard balaya l’horizon une dernière fois, avant qu’il ne décide de retourner sur les terres qui l’avaient abrité pendant une longue partie de sa vie.

Son pas toujours aussi lent et élégant, il marcha, sûr de son chemin, vers le territoire qu’il connaissait le mieux. Celui du feu. Oreilles pivotantes à chacun des bruits qu’il y avait autour de lui, son regard fixait le sol. Le vent faisait danser sa longue crinière et sa plume blanche au bout noir. Il fouettant l’air avec sa queue. Le silence régnait et cela le soulageait. Il n’avait encore rencontré personne depuis qu’il marchait sur les terres de Liberty Kingdom et cela lui plaisait bien, quoique ça voulait aussi dire qu’il n’y avait plus personne et les terres qu’il avait connue si peuplé et joyeuse était devenu déserte et bien triste. Il sentit qu’il se rapprochait doucement du territoire du feu, car la chaleur était plus lourde, mais pour lui, c’était qu’une goutte d’eau dans un océan. La chaleur ne l’écrasait pas autant qu’il l’aurait pensé, restant présente quand même sur son fin et long dos. Son regard se posa sur l’horizon qui, doucement se dessinait. Un dessein qu’il a toujours connu et qu’il aurait aimé rendre plus parfait. Plus qu’il ne l’était déjà. Son cœur battit doucement, plus doucement que la normal, comme ci celui-ci allait bientôt s’arrêter pour le tirer de ce monde et l’aimer dans un autre. S’arrêtant à plusieurs mètres de vieilles ruines. Le visage absent de sentiment, il ronfla doucement et reprit son pas, léger.

Solitude peut etre un bien grand mot quand celui là raisonne a vos oreilles comme une ménace. Approchant, imprévisible, vous surprenant lorsque vous vous y attendez le moins. Qu'importe. Ce genre de discours moral ne me fait pas aussi peur qu'on pourrait le croire. Marchant de façon a se que mes pas ne s'entente qu'a ceux qui y prennent vraiment attention, je reflechissais, marmottais dans mon coin, dans un coin de ma tête, pour être plus précise. Que devais-je faire avec ce titre ? Ce titre de dominante qui plus tard me rendrais vieille et grincheuse, a qui je n'aurais de cesse de parler. Parler a mon nom ! Que devenais vraiment abrutie. Arretons ces ... pensées absurdes. Mes pas finir par m'amener dans un endroit des moins acceuillants, des tas de pierres un peu partout et de la vapeur. Certaines étaient rougies tant la chaleur les consumaient. Je finis par me heurter a un cheval plutot musclé. Un male sans doute.

Pas long, pas inspirée x)

Ce n’est pas grave <’3

Qu’allait-il faire si il ne trouvait personne ici, sur les terres du feu ? Aller en clan ennemis ne serait pas une mauvaise idée, mais repartit loin plus plaisait bien. Ainsi, sans vraiment s’en rendre compte, il était passé entre les ruines. Se retrouvant au milieu d’elles, il aurait put en avoir un frison tellement l’endroit était triste et qu’il faisait froid dans le dos. Mais Night Prince n’en fut pas toucher. Il ne sentit pas non plus la présence d’un autre équidé ou devrais-je dire la jument qui, doucement, marchait vers lui. Quand il fut heurter par celle-ci, le premier reflexe qu’il eu est de tourner la tête et regarder l’inconnue qui lui avait foncé dans les flancs. Une jument blanche et au trait rouge, une indienne avait-il pensé tout d’abord. Elle avait l’air jeune et pourtant, il savait qui elle était. C’était la jument qui avait reprit le troupeau avant son départ, il ne la connaissait pas bien, voir pas du tout. Son nom lui manquait pour le moment, sa mémoire lui jouait des tours. Mais il fut sûr d’une chose, il n’était plus seul.

La brume ne ferait que grandir, s'étendant avec avidité ici. Au fur et a mesure que le jour passait, et que la nuit dardait déja, je sentais mes poumons faiblirent. Comme s'ils rétrécissaient, sous ma chaire, sous mon poitrail, protégés par ma cage thoraxique. Je n'y comprenais rien. Je hoquetais un court instant, esperant ne pas tomber au sol, les yeux roulant. Peu a peu, je retrouvais totalement ma conscience blottit derrière des respirations saccadées. J'avais l'impression de ne plus etre maitresse de mon propre corps. Mon poitrail remontait régulièrement de nouveau, soulagement. Je pus alors dévisager comme il se doit l'étalon que j'avais maloncontreusement heurté. Innocents, mes yeux glissèrent sur sa peau tendue et brune, son air de rebel ne m'était pas totalement inconnu. De lui émanait une chaleur puissante, il fesait partie du même clan que moi, sans nul doute ... Je reculais un instant, renacla calmement, et dressant instinctivement mes oreilles en avant. Il semblait complétement ... perdu ? Qu'importe, il était censé etre sur des terres connues, non ? Bref. Mes crins me fouettaient toujours ardament les cuisses, manquant de me les blesser a chaque nouveau mouvement. Je redressais la tête. Il fallait vraiment que je m'habitue a ce nouveau statue de dominante ... Humprh.

» (.Connais-tu la solitude ?